27 avril 2007

Temples et hygiène ?

A l'entrée des temples japonais, on trouve toujours des sortes d'abreuvoirs ornementés avec de petites casseroles à longues queues, faites de bambou, afin de se laver les mains et de boire un coup.

26 avril 2007

Tradition

Chose étonnante, au Japon, on croise beaucoup de personnes vétues d'habits traditionels dans leur vie de tous les jours.







25 avril 2007

La vie de geisha, un art

Derrière les portes closes des maisons de thé et restaurants exclusifs des petites rues de Kyoto, des femmes d'une grâce et d'un raffinement exquis divertissent des hommes de goût aux moyens considérables. Certains peuvent payer plus de 3000 $US pour passer une soirée en compagnie de deux ou trois geishas : femmes revêtues de kimonos somptueux, versées dans tous les arts classiques japonais, le thé, l'ikebana (arrangement floral) mais aussi la danse, la musique et le chant traditionnels. Elles chantent les balades anciennes des maisons de thé en s'accompagnant du shamisen à trois cordes.
Unse soirée dans une maison de thé de Gion (quartier de Kyoto) commence par un sublime dîner de kaiseki (une cuisine qui obéit à des règles d'étiquette très strictes, pour chaque détail du repas). Pendant que ses hôtes dînent, la geisha ou la maiko (apprenti geisha) fait son entrée, se présentant en dialecte de Kyoto. Elle joue du shamisen, et enchaine souvent sur la danse traditionnelle de l'éventail. Pendant ce temps, les autres geishas et maiko versent à boire, allument les cigarettes, et bavardent gaiement avec les clients.
Il est quasiment impossible d'entrer dans une maison de thé de Gion et d'assister à un tel spectacle sans l'entremise d'un patron connu. A l'exception des représentations publiques lors des festivals, les geishas ne se montrent qu'à des cleints triés sur le volet. Contrairement à l'idée, reçue, elles ne sont pas des prostituées. Cependant, elles peuvent recevoir une aide financière de leur client attitrés pour ouvrir, par exemple, leur propre maison de thé, lorsqu'elles se retirent vers 50 ans.
On estime qu'il y a 80 maiko et un peu plus de 100 geishas à Kyoto. Bien que leur nombre aille en décroissant, on les voit toujours dans la ville (appelées geiko dans le dialecte de Kyoto), surtout la nuit, dans le petites rues entre la Koma-gawa et Yasaka-jinja, et dans l'étroite allée de Ponto-cho (photo). Elles sont aussi à Tokyo et ailleurs dans le Japon. Aujourd'hui toutefois, il reste moins de 1000 geishas et maiko à travers le pays.


24 avril 2007

Voeux

Le Japon et ses nombreux temples sont un véritable paradis pour les supersticieux.
Du grelos que l'on secoue après avoir jeté une pièce dans le réceptacle prévu à cet effet, au petit papier porte bonheur issu du batonnet que l'on a tiré au hasard et que l'on attache soigneusement sur le support mis à disposition, en passant par la prestigieuse plaquette de bois où l'on écrit ses souhaits, on n'a que l'embarras du choix pour faire des voeux.
Les amoureux ont leurs temples dédiés où ils peuvent accrocher des cadenas pour un amour éternel.
Pour la réalisation des voeux, inutile de s'en faire, les moines se chargeront de prier pour vous...







23 avril 2007

Lost in Translation

Au Japon, mieux vaut avoir un bon sens de l'orientation, parce que sorti des grandes gares et des aéroports, tout est écrit avec des Kanji...






20 avril 2007

Kinkaku-Ji

Plus connu sous le nom de pavillon d'or, c'est un des monuments les plus célèbres du Japon. Il s'agissait à l'origine, en 1397, de la villa du shogun Ashikaga Yoshimitsu. Son fils, à sa mort, la convertit en temple. En 1950, ce dernier disparut dans l'incendie qu'alluma un jeune moine dévoré par la folie, thème du roman de Yuko Mishima, "Le Pavillon d'Or".
En 1955, le pavillon fut rebâti à l'identique, excepté qu'on le recouvrit entièrement à la feuille d'or, alors qu'auparavant seul le deuxième niveau était doré.


18 avril 2007

Lampions

Ambiance nocturne au Japon...







Fushimi-Inari Taisha

A 15 minutes en train de la gare centrale de Kyoto, ce fascinant sanctuaire fut, au huitième siècle, dédié au dieux du Riz par le clan Hata. Puis, l'agriculture ayant perdu son rôle prépondérant, les divinités se virent attribuer le rôle d'assurer la prospérité des affaires.
Aujourd'hui, ce sanctuaire est un des plus populaires au Japon, à la tête de quelques 30000 sanctuaires Inari disséminés dans tout le pays.
Le complexe consiste en fait en cinq sanctuaires étagés sur les pentes boisées du mont Inari. Un sentier de 5 km serpente jusqu'au sommet, passant sous des centaines de torii rouges.
On remarque aussi une profusion de renards de pierre. Selon la tradition japonaise, on voit dans ce renard le messager d'Inari, le dieu des Céréales. Animal sacré, aux pouvoirs mystérieux, il est capable de posséder les humains. La clef que l'on voit dans sa gueule est celle du grenier à céréales.









16 avril 2007

Shinkansen

Au Japon, le transport ferroviaire est très développé, et c'est autre chose que la SNCF !
Par exemple, pour aller de Tokyo à Kyoto, rien de plus pratique que le Shinkansen, le TGV japonais.
A la gare de Tokyo, juste à côté du palais impérial, les passagers sont aiguillés vers des repères sur le sol en face de là où se trouveront les portes de leur compartiment, une fois le train à quai (qui, en France, n'a jamais vu son train se garer le long d'un quai autre que celui annoncé ?).
5 minutes avant l'heure de départ, le train entre en gare et s'arrête, comme prévu, pile au bon endroit (pas la peine de courir au bout du quai pour chercher son wagon avant de se rendre compte qu'il est à l'autre bout parce que les rames sont assemblées n'importe comment).
Une armée de femmes de ménage monte à bord pour nettoyer le train (ça change des TER gardant pendant une semaine le vomi du week-end).
1 minutes avant l'heure de départ, les passagers embarquent.
A la seconde prèvue, le train part (oui, je sais, ça surprend).
Rapidement, bien que toujours en ville, le train gagne sa vitesse de croisière (550 km en 2h10 entre Tokyo et Kyoto, avec un arrêt à Nagoya...). Alors oui, certes, le TGV français détient le record de vitesse avec ses 570 km/h et des brouettes, mais entre Toulouse et Bordeaux, il reste plus lent que le TER ou même que la voiture !
Les sièges pivotent sur eux-mêmes. Plus besoin de se ruer sur ceux qui se trouvent dans le sens de la marche si ce sont ceux-là qu'on préfère, ou sur les groupes de 4 sièges se faisant face, tout est modulable à volonté.
Silence absolu, on n'entend rien d'autre que le voisin qui ronfle.
Un contrôleur se présente à l'avant du wagon, s'incline bien bas pour saluer tout le monde et déclare tout haut un truc du genre :
" Mesdames et messieurs, je suis transporté de joie à l'idée que ce soit moi, pauvre petit contrôleur indigne qui suis assigné au contrôle des billets de votre illustre personne. Si vous le voulez bien, je vais passer parmi vous, le plus discrêtement possible, et je tacherais d'être à la hauteur de ma tâche". Le contrôleur tamponne les tickets, puis nous regratifie d'un discours du même acabit et d'une autre pirouette (quand on est habitué aux "Contrôle des billets", on n'en revient pas)
Pendant ce temps là, on longe le mont Fuji...
On arrive à Kyoto à la minute près (si, si, je vous jure).
Et là, sur le quai de la gare de Kyoto, des employés de JR (la boîte qui exploite les Shinkansen) distribue des yens contre des billets de Shinkansen. Je m'enquiers du pourquoi de la chose et il s'avère que sur le quai d'à côté, le Shinkansen direct en provenance d'Hiroshima est arrivé avec 12 minutes de retard, mettant ainsi autant de temps que celui qui a fait escale à Osaka, donc spontanément, JR rembourse le supplément express du billet, SPONTANEMENT, vous imaginez ?




Bar à Sushis

Un bar encerclant les cuisinniers, des robinets pour l'eau chaude, du thé, des sauces, des baguettes, un tapis roulant et des sushis...
On paye en fonction du nombre et de la couleur des assiettes que l'on attrape au passage.



13 avril 2007

De Sakura à Hanani

Sakura est le nom japonais des cerisiers ornementaux du Japon ainsi que de leurs fleurs (les cerises viennent d'une autre espèce). Quant à Hanani, cela signifie "comtemplation des cerisiers", et fait référence au début du mois d'Avril.
En effet, tous les ans, à cette période, tous les cerisiers de Japon fleurissent en même temps, pour une semaine. C'est un bon moment pour visiter le Japon ! Les villes se parent de blanc et de rose, et lorsque le vent se lève et emporte les pétales, on a l'impression qu'il neige.