02 mars 2007

Rapa Nui - Ahu Tongariki

L'impressionnante densité de vestiges archéologiques témoigne d'une civilisation jadis florissante, dont les célèbres satues géantes, les moai, sont le symbole le plus éclatant. D'autres structures, moins photogéniques, ont joué un rôle capital, notamment les ahu (plates-formes cérémonielles), des mausolées en pierre et des fondations de hare paenga (maisons-bateaux, surmontées d'un toît de chaume). Malheureusement, la plupart de ces vestiges ont été détruits, et leur pierres ont été réemployées à d'autres usages. Depuis une trentaine d'années, le gouvernement chilien, en accord avec la population et des archéologues, a cependant réalisé un excellent travail de conservation et de restauration des principaux sites.
On compte pas moins de 350 ahu disséminés le long du littoral, au bord de criques abritées. Il existe plusieurs types de plates-formes, dont l'ahu moai, qui servait de piédestal aux moai. Ces plates-formes se composent de gros blocs rocheux entourés de grosses dalles verticales. La partie supérieure, destinée à supporter les statues, est composée de pierres plates. Le côté situé vers l'intérieur des terres est légèrement en pente, formant ainsi une sorte de rampe d'accès. A côté, se trouve une esplanade. On sait peu de choses sur les cérémonies qui se déroulaient sur ces sanctuaires. Peut-être y pratiquait-on le culte des ancètres, les moai symbolisant des ancètres divinisés à la manière des Tiki de Polynésie Française, à moins que les ahu aient servi de sépultures ou de lieux de sacrifices ou de crémation.




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